Dans cet article on remonte au niveau « corporate » c'est à dire : choix des domaines d'activités stratégiques (DAS), allocation des ressources entre les DAS et développement des synergies.
Les DAS sont des entités indépendantes selon la stratégie, les objectifs et les ressources qui leur sont propres.
Un domaine d'activité stratégique (DAS) regroupe les différents produits et services qui sont semblables en matière de compétences, de niveau de concurrence et de sa commercialisation. Ainsi qu’ils appartiennent aux présentant les mêmes facteurs clés de succès.
Pour repérer un domaine d'activité stratégique (DAS) d'une entreprise, il faut trouver son emplacement sur chaque axe de la matrice (son part de marché, sa production, sa part du marché concurrentiel, le taux de croissance, innovation…etc.).
Elle a 5 fonctions principales :
C’est la stratégie de l'entreprise dans son ensemble.
Tout cela se base sur les logiques parentales.
Les logiques parentales
Les marchés sont aujourd’hui très sceptiques. Car ils consistent à détenir plusieurs DAS très diversifiés au sein d’une même firme.
Par exemple : TATA, (pas LVMH), Bouygues, SAMSUNG (téléphonie, chantier naval, automobile, bâtiment public), SIEMENS.
Permet d’agréger les décisions stratégiques à l’échelle du conglomérat. Les analyses individuelles de chaque DAS doivent ensuite faire l’objet d’une synthèse pour articuler les différentes DAS au niveau global de l’entreprise. Les DAS peuvent être placé dans une matrice afin d’avoir une vue d’ensemble du portefeuille d’activité de l’entreprise.
Conclusion : un portefeuille stratégique s’identifie grâce à la segmentation stratégique, il consiste à :
Le matrice BCG est un outil de décision stratégique qui mesure les performances industrielles et non marketing comme on pourrait le penser. La taille de l’entreprise se mesure en part de marché relative dans un domaine d'activité stratégique.
Contexte de firme industrielle tend à être simpliste et que le facteur clé du succès est la génération de volume.
L’axe de croissance est lié à l’attractive et l’autre axe de part de marché est pour la compétitivité. La part du marché relatif est la part de marché par rapport au plus gros concurrent de chaque DAS, elle est forte si leader. On utilise plutôt la part de marché (par rapport à tout le marché) que la relative (par rapport au plus gros concurrent). Les conditions d’hypothèse sont très simplistes.
La vache à lait à des revenus/CA élevée et stable, des cash-flows élevés et stables aussi. Ainsi qu’une stratégie de faible investissement car on est au maximum. On veut conserver le leadership.
Les vedettes ont des revenus/CA élevée, stable et en croissance. Les cash-flows neutres. Ainsi qu’une stratégie d’investissement pour croître et devenir plus tard une vache à lait. On ne redire pas réellement de profit. Contrairement aux vaches à lait, le marché n’est pas figé, on cherche donc à investir pour bénéficier d’économies d’échelles pour le futur.
Les poids morts à des revenus/CA faible et instable, des cash-flows neutre ou négatif. Ainsi qu’une stratégie de désinvestissement. Il est au seuil de rentabilité ou moins
Le dilemme à des revenus/CA faible et instable mais en croissance, des cash-flows négatifs. Ainsi qu’une stratégie d’analyse pour savoir si on désinvestie ou si j’investi beaucoup pour le futur. La croissance est rapide et la consommation de trésorerie il n’y a donc pas de profit.
Limites :
Conclusion : On passe de dilemme à vedette puis vache à lait et enfin poids mort.
On prend en compte la compétitivité en abscisse et l’attractivité en ordonné. On priorise l’allocation de ressources. Plus de critères sont pris en compte, on prend les critères des 5 forces de Porter. Pour chaque DAS on prend tous les critères, on regarde comment on se positionne. On peut noter pour chaque DAS. On compare chaque DAS à l’attractivité et la compétitivité absolue de l’industrie.
Plus une industrie est compétitive moins elle est attractive (note d’attractivité faible).
A droite, je ne suis pas compétitif.
Cet outil n’est pas une fin en soi, car cela sert surtout à alimenter les discussions sur la stratégie pas à en prendre une. Un bon stratège n’est pas celui qui saura bien analyser l’outil mais celui qui saura en sortir les conclusions permettant de faire les choix intelligents.
Pour bien maitriser son domaine d'activité stratégique il faut y avoir :