Dans cet article nous allons mettre la lumière sur les différences entre les coûts comptables et économiques. Découvrez la nature des charges fixes et variables et explorez les nuances de la fonction de coût fixe moyen pour optimiser la production et maximiser le profit.
Les coûts comptables sont des coûts historiques c'est-à-dire qu'ils sont calculés à partir de données enregistrées en comptabilité. Ces coûts sont rétrospectifs. Les coûts économiques se fondent sur les prix qu'il faudrait payer aujourd'hui pour acquérir les facteurs. Si ce dernier fait l'objet d'un marché libre et si le prix est stable, il n'y a pas de différence entre les coûts comptables et les coûts économiques. Mais la condition d'égalité est extrêmement sévère. En particulier le coût économique est prospectif et il attribue une valeur aux facteurs supposés gratuits par le comptable sous prétexte qu'ils sont propres à l'entreprise. Dans ce dernier cas il faut calculer ce coût (économique ou d'opportunité) puisqu’il ne fait pas l'objet d'une transaction.
Les charges fixes comprennent les amortissements des équipements, les loyers des immeubles occupés, les salaires du personnel d'encadrement, etc.
Les charges variables comprennent les fournitures achetées à l'extérieur, les charges de travail (d'exécution), etc.
La fonction de coût fixe moyen est une fonction hyperbolique, puisque une constante est divisée par le nombre d'unités produites.
La courbe de coût variable moyen est légèrement en U. S'il n'y avait pas de facteurs variables non proportionnels, ce serait une droite horizontale. Mais la présence du coût en travail dont la productivité marginale est d'abord croissante puis décroissante donne à CVM cette forme.
Le coût total moyen est d'abord la somme des deux coûts moyens vus auparavant (CVM et CFM). C'est ensuite la division des charges globales par le nombre d'unités produites.
Le coût marginal est égal à la variation des charges totales consécutive à la production d'une unité supplémentaire. Si le CVM était représenté par une droite horizontale le coût marginal serait aussi une droite horizontale se confondant avec CVM. Dès que le CVM est une courbe en U, la courbe de coût marginal la coupe en son minimum.
La production optimale est celle pour laquelle le prix est égal au coût marginal
On ferme l'entreprise, ou on change d'activité puisque le CVM n'est même pas couvert
On ferme si le prix est inférieur à Min CVM, on choisit la production pour laquelle le prix est égal au coût marginal dans le cas contraire
Tous les coûts deviennent variables.
C'est une courbe en U très aplatie. Si l’aplatissement est très prononcé elle devient presqu'une droite.
S'il n'y a plus de facteurs fixes il subsiste pour de petits volumes de production des équipements dont la taille n'est pas adaptable. De plus pour les petits volumes on observe souvent des rendements croissants d'échelle.
D'abord la croissance des rendements d'échelle observée précédemment cesse assez rapidement. Il vient un moment où elle se transforme en décroissance des rendements physiques. La cause essentielle est la difficulté qu'il y a à coordonner les activités d'une entreprise trop vaste à laquelle s’ajoute les effets de prix. Lorsqu'une entreprise est petite elle paie ses employés au prix du marché et pas plus sinon elle disparaîtrait. Lorsqu'elle devient très grande elle occupe une place telle sur le marché du travail, qui est nécessairement localisé, qu'elle fait augmenter le salaire d'équilibre. Si l'entreprise se situe en un lieu où la main d'oeuvre est si abondante que le poids d'une entreprise ne pourra jamais se faire sentir, la taille de l'entreprise fera augmenter le taux de salaire seulement à l'intérieur de l'entreprise à cause de la pression syndicale qui se développe avec la concentration du nombre d'employés.
Les courbes de CmLT et Cmi s'intersectent pour la même abscisse
Oui, sauf si il on est au minimum de la courbe de long terme
Il faut chercher la production pour laquelle le coût marginal de long terme est égal à ce prix de vente supposé durable
L'entreprise se retire du marché.