Dans le domaine de gestion des ressources humaines, le fait d'améliorer le bien être au travail renvoie une sensation de satisfaction, d'harmonie et de sérénité au travail entre les attentes et souhaits des individus, d'une part, et les réponses organisationnelles proposées, d'autre part.
Le bien-être au travail doit être positionné au cœur de toute mission, de toute politique, de toute stratégie de gestion des ressources humaines afin d'établir des relations de confiance entre les individus et l'organisation. Ainsi que d'avoir une sorte d'équilibre entre la contribution et la rétribution demandée au sein d'une organisation. Afin que les individus travaillent dans les meilleures conditions au sein de leur structure.
Premièrement, il est important de respecter très fortement et de définir un cadre, des règles associées à l'équilibre vie privée, vie professionnelle. Cela permet de mettre en place des dispositifs qui privilégient le travail et non pas des temps de parcours quelquefois extrêmement longs.
Deuxièmement, il est important de créer des conditions de travail où l'ambiance est sereine. Pour qu'il y ait une ambiance sereine, il est important que les relations soient vraies, franches au sein de l'équipe, au sein de l'entité, et que le management, que le leader fasse tampon entre les contingences, les contraintes et le travail, pour que les individus puissent se focaliser sur le travail.
Troisièmement, il est important que ce travail soit équilibré. C'est-à-dire que les surcharges, les sous-charges de travail soient amoindries.
Quatrièmement, il est important de définir des relations de confiance entre un individu et lui-même. Définir des relations de confiance entre un individu et lui-même est quelque chose de difficile. Car elle nécessite de laisser le temps à l'individu de faire son travail sur lui-même, au sein de l'organisation.
Pourquoi pas, lors de périodes de pauses quelquefois aussi à un coaching, à un mentoring, où l'individu se fait renvoyer une image de lui-même qui ne correspond pas à l'image idéale qu'il se fait de lui-même.
Cinquièmement, il est important que chaque individu, chaque équipe puisse apporter du sens au travail qu'il fait, aux missions, aux objectifs qu'il suit en adéquation, en lien avec, d'un côté, la stratégie de l'organisation et de l'autre côté, son sens personnel, ses valeurs personnelles au travail.
Sixièmement, bien évidemment, l'organisation doit mettre en place, définir des modalités de reconnaissance à la fois institutionnelles et quotidiennes, opérationnelles qui commencent par un "Merci", "Bravo", "Tu as bien travaillé" ou "Là, tu aurais pu t'améliorer", sur telle ou telle situation. L'autre pendant, le tangible étant la rémunération, le bonus, les primes.
Enfin, il est important de définir les conditions de l'autonomie ou de la montée en autonomie des collaborateurs, le tout concourant au bien-être au travail, au sein d'une organisation. Bien-être qui repose sur le travail des individus, du management et de la direction des ressources humaines conjointement. Cela permet de développer de la performance.
On a vu arriver ce poste de chief happiness officer qui est censé développer, justement, ou participer, organiser les conditions de ce bien-être. Quand ce poste de CHO n'existe pas, ou si le responsable ressources humaines n'est pas présent, la personne en charge des RH doit mettre en place les conditions favorables au développement du bien-être au travail.
D'un point de vue pratique, quels sont les enjeux et les actions associés au bien-être au travail ? Comment gérer et valoriser le bien-être au travail d'un point de vue organisationnel ?
Premièrement, il est important de définir avec la direction une sorte de charte du bien-être au travail. C'est à dire une règle claire et structurante pour la totalité des collaborateurs.
Deuxièmement, de communiquer cette charte en interne et en externe. En interne, pour cadrer la vie des collaborateurs, et en externe, pour attirer de nouveaux talents.
Il est important:
D'un point de vue processus, comment définir les procédures, outils et mettre en œuvre le bien-être au travail ? Il est important, tout d'abord, de concevoir et de mettre en œuvre un outil de suivi du bien-être. C'est-à-dire d'évaluer le bien-être, de mettre en place des indicateurs, le baromètre de satisfaction, de bien-être, et de réaliser des audits réguliers du bien-être et d'ajuster, bien évidemment, les conditions de travail.